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 Lorsque la Destin éclabousse les Super Fatatoires.

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Jepeboy
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Jepeboy


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MessageSujet: Lorsque la Destin éclabousse les Super Fatatoires.   Lorsque la Destin éclabousse les Super Fatatoires. EmptyDim 10 Juin - 18:07

Les lointains ancêtres des Super Fatatoires sont issus au départ d’un troupeau de boucs tout ce qu'il y a de plus commun de la famille des caprinae. Ils avaient toutefois la réputation auprès de leurs voisins d’être d’un caractère particulièrement mauvais et ombrageux, se considérant comme des animaux par essence supérieurs à tous les autres.

Méchants et sournois, ils conquirent un jour leur liberté en tuant le berger et son chien qui les gardaient, lorsque que berger, en mal d’affection, tenta de se rapprocher un peu trop près de la face sud de la chèvre du chef de la harde, leur faisant gouter le gout du sang pour la première fois de leur vie.
Ci-joint le portrait de l’ancêtre de Fat le capitaine.

Lorsque la Destin éclabousse les Super Fatatoires. Images?q=tbn:ANd9GcR5QOAbeeXVXE01C1C_6IQU0ebCnkq5d93suC3sJZSD0IXVcEMh


Devenus indépendants, la nature n’arrangeat pas les choses. Ils furent en effet pris à leurs cornes défendantes dans une escarmouche entre les deux divinités du chaos Slaneesh et Tzeench, dont ils n’avaient pourtant rien à brouter.

Bombardés de rayons mutagènes d’essence chaotiques, ils connurent alors au fil des générations suivantes une évolution de plus en plus marquée vers le statut d’êtres supérieurs hommes-bêtes, non sans garder de leurs belliqueux ancêtres certains traits de caractère les plus marqués.

Bien des années plus tard, l’ombrageuse harde chaotique passait son temps à se morfondre dans les terres sombres du chaos, s’occupant à massacrer des rares aventuriers et étrangers qui avaient le malheur ou l’imprudente impudence de vouloir venir leur tirer la barbichette.

C’est en massacrant un jour une caravane de marchands hobbits totalement égarés qu’ils découvrirent pour la première fois l’existence du noble sport qu’est le BB. Ils furent en effet très sensibles à la couleur jaune vive des T-Shirts convoyés par les marchands « On a Bouffé les Rouleaux de Printemps » , et se firent obligeamment expliquer les subtilités de la compétition du Squig par un des membres de la caravane, entre deux fractures. Voilà donc une compétition où il était possible de massacrer en toute impunité l’ensemble des races de la création. Une occupation qui promettait d’être aussi saine et variée que divertissante.

Nos biquettes étaient tellement sures de leurs capacités qu’elles décidèrent d’abord de se passer de coach. L’inscription au BB des bacs à sable (l’Open Squig) était une simple formalité, même si l’assimilation des règles du Squig était d’évidence une clause potentiellement éliminatoire pour des chèvres illettrées, règle favorisant on s’en doute les nations elfes (mais il n’est rien qu’un bon pot de vin ne peut arranger).

La suite fut néanmoins désenchantée avec une performance globalement médiocre, car outre le fait d’être nuls au karaoké, nos biquettes découvrirent que ce sport apparemment facile, recelait finalement d’obscures subtilités que seul un coach aguerri pouvait les aider à maîtriser.

Fat le capitaine du troupeau se mit donc en quête de cet être mystérieux, ce coach qui accepterait de lier son destin à celui de ses fiers guerriers du chaos. De toute façon, aurait-il le choix ?? Qui donc devait les conduire sur les plus hautes marches de la gloire et des honneurs.

Afin de gagner du temps, ce dernier décida d’aller interroger Mémé Irma, une voyante réputée qui habitait dans la forêt primitive, et qui selon les croyances était capable de parler aux dieux sur les questions les plus diverses.

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Fat se méfiait particulièrement de ce genre d’attrape nigaud, en particulier lorsque la réalité de Mémé Irma était aussi différente de sa photo, mais n’ayant rien à perdre qu’un peu de temps, il tenta l’aventure, et rentra dans la roulotte de la vieille dame.

- Bonjour mon petit .. que puis-je pour vous ?
- Heuh .. je voudrais vous consulter à propos d’une recherche particulière. Je cherche quelqu’un avec mes amis, et on m’a dit que vous pouviez m’aider à le trouver, et que vous pouviez communiquer avec les dieux.
- Bien sur .. c’est là un parmi mes modestes talents. Quel forfait voulez-vous ??
- Heuh .. y’en a plusieurs ??
- Ben oui .. cela dépend du type de recherche. Le n°1 pour la recherche de l’être cher, le n°2 pour la même chose avec la richesse en plus, le n°3 la même chose mais avec une extension de la période de garantie et le platine réservé pour les cas désespérés.
- (conscient des maigres piécettes au fond de sa poche) .. Mettez moi le n°1 .. je pense que cela sera suffisant. On verra bien.
- (dédaigneusement) m’oui .. Je m’en doutais. J’aurais pu le prévoir même en fermant les yeux. Mon talent est tel .. Bon .. c’est pas grave, asseyez-vous là, on va voir si la conjonction des astres est favorable.

La mémé absorba ensuite une concoction à l’odeur putride et se mit à marmonner d’obscures incantations dans sa barbe en fixant de plus en plus intensément une boule de Crystal posée sur la table. Tout d’un coup, son regard devint vitreux, et une voix rauque s’éleva dans les airs. Les dieux parlaient.

Sabots Orgueilleux sur le chemin de Gloire, broutent
Face à ces aspirations, le destin facétieux, proute
Opprobre de l’être allergique à la chlorophylle
Par les poils de bambous défait sur le fil
Roi des chèvres, vomissure d’âme pasteurisée
Arabesque gluante dans l’espace pénétré
Source de pluie féconde, par le doigt du destin désigné
Celui que vous cherchez, des chèvres cornues, le nouveau berger.


Après quelques minutes de silence, Fat regarda la mémé avec stupeur puis un air dubitatif. Les yeux de celle-ci revinrent à la normal et se posèrent sur l’homme-bête.

- Putain mémé .. c’est tout ??
- Oui .. Je me souviens jamais de ce que je dis. Ce n’est pas moi qui parle vous savez.
- Bordel, c’est quoi ce charabia .. j’ai rien compris.
- Mais mon enfant .. Je ne suis que le réceptacle de la parole des esprits.
Seule la formule platine vous propose le forfait tout compris, full HB avec totale interprétation intégrée. Pour la formule n° 1 c’est tout ce qui est vous est proposé.

Face à cette curieuse situation où il avait le sentiment de perdre la face, Fat eut finalement la présence d’esprit de réagir et décida de faire ce qu’il savait faire le mieux. Il massacra la vieille femme et désossa la roulotte, juste histoire de montrer qu’on ne se moquait pas d’un homme-bête du chaos.

Ce n’est que bien des jours plus tard que vint le sentiment de culpabilité, le temps des regrets lorsque la force de cette prophétie se manifesta à lui, le frappant de sa toute-puissance.

Dans une auberge fangeuse de Marienbourg où il trainait désespérément ses guêtres dans l’attente d’une révélation quelconque, les mots de mémé Irma lui revinrent tout un coup en mémoire, en même temps qu’un énorme jet de vomi lui atterrissait dans la tronche, généreusement prodigué par une loque humaine du nom de Jepeboy, silhouette vacillante totalement imbibée de mauvaise bière Wayneken (en m’excusant auprès des lecteurs pour ce pléonasme).

Atterré, mais ne pouvant que s’incliner devant cette évidente manifestation divine, Fat prit la loque en question par les épaule, et l’emmena dans le plus proche centre de désintoxication de GSK.

Selon certaines sources, le niveau de déchéance physique du coach était tel, qu’il ne put même pas trouver ses chaussures, ni même le chemin du stade pour le match de la première journée qui fut pris en charge par un collègue de l'écurie.

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